mer. Avr 24th, 2024

Suivi des indicateurs à l’USTTB : La Mission de supervision de l’IDA-PADES confortée

Dans le cadre de l’appui à la mise en œuvre du Projet d’Appui au Développement de l’Enseignement Supérieur (PADES), une délégation d’acteurs de l’enseignement supérieur, et des représentants de la Banque Mondiale, composée du Pr. Bakary CISSE, Coordinateur du PADES, et de Adama OUEDRAOGO, Responsable du programme éducation-Formation à la Banque Mondiale,a été reçue à l’USTTB, le novembre dernier. La rencontre a enregistré la présence des Recteur et Vice-Recteur de l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (USTTB), Pr. Ouaténi Diallo et Pr. Mahamadou Diakité, ainsi que le Doyen de la Faculté de Médecine et d’Odontostomatologie (FMOS), Pr. Seydou Doumbia.

L’objectif de la visite était de s’enquérir des réalisations faites, dans le cadre du projet financé par la Banque Mondiale. A l’issue du briefing, la délégation a été conduite à la Faculté de Médecine et d’Odontostomatologie (FMOS) pour constater des œuvres. La visite concernait le nouveau bâtiment du décanat de la faculté qui héberge l’Administration, le nouveau bâtiment d’Informatique et le laboratoire de recherche doté de technologie de pointe grâce au projet. En tant qu’université, l’USTTB bénéficie de ce financement, sur la base d’un contrat de performance, qui est en sa cinquième phases d’exécution. A ce titre, elle reçoit chaque année une mission d’évaluation et des missions de supervision.  

« Le nouveau décanat de la FMOS rassemble désormais l’administration en entier, du Doyen au secrétariat principal, en passant par les départements d’Enseignement et le vice doyen, ce qui permet non seulement de rapprocher les différents membres de l’administration, mais aussi de les sécuriser et de les mettre en confiance », a indiqué Pr. Ouaténi Diallo. L’USTTB enregistre de nos jours, 53 filières de formations implémentées par ses différentes structures d’Enseignement. La réussite de ces formations dépend des infrastructures adéquates et des ressources humaines qualifiées. D’où la nécessité de doter les structures de formation en infrastructures, outils de gestion et équipements de pointe (salles de visioconférences), de renforcer les capacités des enseignants-chercheurs et d’améliorer le plateau technique dans les laboratoires.

Grace au projet PADES fortement appuyé par la Banque Mondiale, précise le Doyen de la FMOS, Pr. Seydou Doumbia, « nous arrivons à mettre en œuvre le programme harmonisé de formation médicale de l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) à travers un Syllabus de cours qui contribue à apporter de la clarté aux étudiants, favoriser la comparaison entre programmes de formation, favoriser la mobilité des étudiants dans l’espace REESAO ». Il a également ajouté que le siège du Réseau d’Interconnexion des Institutions de Recherche (Mali-RIN) que la faculté va abriter, sera réalisé avec l’appui du PADES. « Avec le financement extérieur, ce réseau nous permettra d’avoir de l’internet à haut débit pour des cours en ligne, afin de faire face aux pléthores que connait la faculté qui enregistre aujourd’hui plus de 3500 étudiants pour une salle de moins de 1000 places… », a-t-il signalé.

Après PADES, espoir de pérennisation des bonnes pratiques

Le Projet d’Appui au Développement de l’Enseignement Supérieur (PADES) à travers lequel la Banque Mondiale s’est engagée à appuyer le Mali, afin de contribuer à la réduction de la pauvreté et réduire les inégalités, a pour objectif principal de renforcer la capacité des Institutions d’enseignement supérieur au Mali à produire des diplômés hautement qualifiés avec des compétences pertinentes répondant aux besoins du marché du travail.

 Il le fait par l’amélioration du cadre de gouvernance de l’enseignement supérieur, tout en soutenant des améliorations directes dans certains programmes et institutions. En adoptant une approche pragmatique, le Projet appuie les réformes institutionnelles en cours visant à conférer plus d’autonomie aux Institutions d’enseignement supérieur, en renforçant la capacité de planification, de supervision, de pilotage et de décision du Ministère en charge de l’Enseignement Supérieur (autonomie et responsabilités).

Les résultats obtenus dans le cadre de la mise en œuvre des indicateurs sont globalement satisfaisants. Ceci confirme sans doute la maturité de l’USTTB dans la mise en œuvre des réformes impulsées par le Projet et donne l’espoir de pérennisation de ces bonnes pratiques après la fin du PADES, en vue de trouver des solutions durables aux difficultés que connaissent actuellement ses structures de formation. Ceci devra leur permettre de se positionner en Centres d’Excellence afin de relever les défis de leur responsabilité sociétale au plan national et international.

Ibrahima DIA, Communication Officer-FMOS

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