Ils sont 19 candidats du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, de la République Centrafricaine, du Cameroun, du Tchad, de Côte d’Ivoire, de la République démocratique du Congo, de Guinée, du Madagascar, de Mauritanie, du Niger, du Togo et du Mali, à avoir bénéficié de la Bourse d’études supérieures OMS/TDR pour la recherche de mise en œuvre (RMO).
Ces impétrants, tous professionnels de santé ont commencé le programme de Master de 2 ans en santé publique le lundi 15 Mai 2023, au Département d’Enseignement et de Recherche en Santé Publique et Spécialités (DERSP) de la Faculté de Médecine et d’Odontostomatologie (FMOS) de l’Université des Sciences, Techniques et Technologies de Bamako (USTTB).
L’objectif de ce programme de bourses est selon le Professeur Seydou Doumbia Doyen de la FMOS, de renforcer les capacités des diplômés à mener des recherches de mise en œuvre (RMO) pour lutter efficacement contre les maladies tropicales négligées, le paludisme, la tuberculose et la co-infection par le VIH, COVID-19, surtout dans un contexte de Onehealth (Une seule Santé). Après avoir souhaité bonne chance aux apprenants, le Professeur Hamadoun Sangho, Chef du DERSP a exhorté à plus de ponctualité et d’assiduité dans le travail.
RMO, un domaine en plein épanouissement
Ces bourses sont financées dans le cadre du programme de formation postuniversitaire du Programme spécial UNICEF/PNUD/Banque mondiale/OMS de recherche et de formation concernant les maladies tropicales (TDR), basé à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à Genève. Ledit programme de formation est axé sur la recherche de mise en œuvre (RMO) sur les maladies infectieuses liées à la pauvreté, notamment les maladies tropicales négligées, le paludisme, la tuberculose, la co-infection tuberculose/VIH, COVID-19, etc.
Le programme offre une formation pertinente pour une carrière dans la recherche de mise en œuvre. La RMO est un domaine en plein épanouissement qui permet d’identifier les obstacles au fonctionnement des systèmes de santé et les approches pour y remédier. Elle est particulièrement utile dans les pays à faible revenu ou intermédiaire où de nombreuses interventions sanitaires n’atteignent pas ceux qui en ont le plus besoin.
