Le deuxième numéro du journal club qui a eu lieu le jeudi 28 mars 2019, dans la salle de classe de la 8M1 du DERSP, a enregistré deux présentations, dont celle de Dr Niélé Hawa DIARRA. L’article qu’elle a présenté s’intitulait “Increasing postpartum family planning uptake through group antenatal care : a longitudinal prospective design”. Lors d’une interview, elle a justifié les raisons du choix de son article. (lire la vidéo)
Qui est Dr Niélé Hawa DIARRA ?
NHD : Dr Niélé Hawa Diarra médecin, titulaire d’un Doctorat d’Etat en médecine de la Faculté de Médecine et d’Odonstomatologie de l’Université des sciences, des techniques et technologiques de Bamako ; et présentement étudiante de master en santé publique du Département d’Enseignement et de Recherche en Santé publique et Spécialité, de la FMOS.
Parlez-nous de votre article et pourquoi vous l’avez choisi ?
NHD : Cette présentation a été faite dans le cadre du journal Club, une méthode d’apprentissage du DERSP dans le cadre de la formation. Le but est de choisir un article qui traite une thématique que l’on trouve importante, faire son résumé et le présenter devant un panel qui doit aider à améliorer la compréhension de cet article.
Dans ce cadre-là, j’ai choisi un article relatif à l’amélioration de l’adoption et la continuation de planification familiale chez les femmes. Donc, je me disais que la thématique liée à la planification familiale est toujours d’actualité, et ça continuer d’être un grand challenge à la santé maternelle et infantile.
Actuellement au Mali, nous sommes encore à 10% de femmes qui utilisent la planification familiale, selon les données de l’Enquête Démographique et de Santé (EDS-5). Alors, je me dis, pour avoir des bébés et mamans en bonne santé, il faudrait y mettre l’accent. C’est pour cela que j’ai choisi la thématique.
Quelles appréciations faites-vous du journal club ?
NHD : Le journal club c’est une méthode d’apprentissage, une opportunité pour nous, non seulement d’améliorer la recherche documentaire, la lecture critique des articles, de voir nous-mêmes en tant que futurs jeunes chercheurs, quelles sont les compétences qu’on peut mettre en comparaison avec les autres chercheurs dans la sous-région et le monde. C’est aussi une opportunité d’améliorer la pratique de l’anglais, puisque la présentation doit être faite en anglais, et c’est une belle opportunité pour nous de pouvoir renforcer nos capacités.
Ibrahima DIA, Communication Officer/FMOS-DERSP