Je me nomme Dr Diallo Mamadou Saliou, médecin chercheur au Centre Nationale de Formation et de Recherche en Santé Rurale de Maferinyah République de Guinée, je suis à Bamako dans le cadre des études en master de santé publique, au département d’enseignement et de recherche en santé publique et Spécialités de de la Faculté de Médecine et d’Odontostomatogie (FMOS). ( Lire la vidéo)
Pouvez-vous nous parlez de l’article que vous avez présenté ?
Le thème que j’ai présenté, est intitulé « la persistance du virus Ebola dans le sperme des survivants ». L’objectif de cette étude, était de voir combien de temps le virus persistait dans le sperme des survivants. L’étude a été menée sur deux sites en sierra Léone (la capitale Freetown et dans un site rural Longui), par deux grandes institutions à savoir les Centres pour la prévention et le contrôle des maladies (Centers for Disease Control and Prevention-CDC) des États-Unis d’Amérique et de la chine.
Sur les deux sites choisis, 220 participants ont donné un échantillon de sperme qui a été analysé, pour rechercher la présence de matériel génétique du virus Ebola. Les résultats ont montré que les participants qui sont sortis de leurs unités de traitement 3 mois après leur guérison, disposent du virus dans leurs spermes, et ceux qui sont sortis au-delà de 4 mois, n’en n’ont pas.
Et pourquoi ce choix ?
Le choix porté sur cette étude s’explique par le fait que c’est un problème de santé publique qui ébranle et préoccupe le monde entier. Cette maladie a entrainé des conséquences néfastes sur le plan social qu’économique. Ce sont ces facteurs-là qui m’ont motivé à présenter cet article au Journal Club.
Quelles critiques faites-vous de l’article que vous avez présenté ?
Au-delà de sperme des survivants, l’étude aurait dû s’intéresser aux femmes. Cela permettrait de savoir si ce virus-là se transmettait via le lait maternel.
Ibrahima DIA, Communication Officer/FMOS-DERSP