35ème Congrès de la SARAF et 5ème Congrès de la SARMU : La formation continue des médecins et infirmiers de la sous-région, au cœur des débats.
Du 27 au 29 novembre 2019, plus de 650 médecins et infirmiers ont participé au 35ème Congrès d’anesthésistes réanimateurs des pays d’Afrique francophone (SARAF), couplé au 5ème Congrès de la Société d’Anesthésie – Réanimation et de Médecine d’Urgence du Mali (SARMU – Mali). Réunis au Centre International de Conférence de Bamako (CICB), ces praticiens ont passé au peigne fin des techniques pouvant contribuer à l’amélioration de la formation continue des médecins et infirmiers, dans la sous-région.
Le congrès visait essentiellement à améliorer la formation continue des médecins et infirmiers, dans la sous-région, car 70% des activités d’anesthésie sont réalisées par les infirmiers. Nous avons estimé tout à fait logique que ces infirmiers soient pris en charge, faire le mentor pour eux afin qu’ils puissent avancer dans la discipline, déclare Pr. Diango M. DJIBO, Président du Comité Local d’Organisation. Il en est de même pour les étudiants qui vont bientôt sortir, afin de les mètres en contact avec les nouvelles activités et disciplines de l’anesthésie et réanimation.
Quatre gros thèmes ont été abordés lors de ce congrès conjoint. Il s’agit : d’Anesthésie Réanimation en obstétrique, de Catastrophe/Attentats terroristes, d’Urgences Infectieuses, de Sécurité en Anesthésie. Selon Pr. Djibo, la question de la sécurité humaine est aujourd’hui devenue un enjeu majeur dans le sahel, il s’agira donc pour eux d’organiser la médecine en amont, afin de faire face à des situations exceptionnelles qui pourraient dépasser la capacité des structures d’accueil.
« Nous estimons inconcevable qu’un patient, une fois à l’hôpital, contacte une infection ; donc nous nous sommes dits qu’il est souhaitable qu’on aborde la question, voire comment l’on puisse prévenir ces infections-là ou les juguler une fois apparues », indique-t-il.
Un panel de plus de 46 conférences ont été animées par des professeurs de haut rang, des communications réalisées par 15 pays francophones. A travers différents ateliers de partages de connaissances, médecins et infirmiers ont défini les bonnes pratiques qui visent à améliorer la formation continue des médecins et infirmiers, dans la sous-région, afin de rehausser la qualité de l’anesthésie réanimation en Afrique Francophone.
Ibrahima DIA, Communication Officer-FMOS