ven. Avr 26th, 2024

Barrières de communication dans un couple : des aspects qui jouent sur la santé de la reproduction

Docteur Lala Fatouma Traoré, coordinatrice du projet Niche au département d’Enseignement et de Recherche en Santé Publique (DERSP) a indiqué que les barrières de communication au sein de couple pouvaient répercuter sur la santé de la reproduction.

C’était le mercredi 13 mars 2018, lors la journée de sensibilisation et de formation sur le Genre, qui s’est tenue dans la salle de conférence du département. Cette activité soutenue par l’équipe de Kit Amsterdam-Pays Bas, s’inscrivait dans le cadre du renforcement de capacités du staff du DERSP sur le genre.

 Médecin de santé publique, spécialisée en santé de la reproduction, Dr Lala coordonne les activités de formation, d’enseignement et de recherche du projet Niche, par rapport à la santé de la reproduction, au sein du département d’Enseignement et de Recherche en Santé Publique (DERSP) de la Faculté de Médecine et d’Odonto-Stomatologie (FMOS).

L’objectif du projet est de contribuer, à travers l’enseignement, la recherche et le renforcement des capacités des enseignements, à améliorer la santé reproductive de la population malienne, en général. « Nous avons eu des nombreuses sciences d’information en ce sens, qui ont abouti à la révision de notre module de santé de la reproduction de première année du master de santé publique, ce qui a été salué par tous (apprenants et responsables académiques du département) » dit-elle.

Le choix porté sur le DERSP pour loger le projet Niche s’explique par le fait que le département est un institut de formation des professionnels de la santé, œuvrant dans le domaine de la santé de la reproduction. « A ce titre-là, je pense qu’on était des interlocuteurs valables pour collaborer avec l’institut tropical qui est aussi une institution en la matière », assure Dr Lala.

« Genre », un élément transversal de développement

Dans notre pays, beaucoup d’obstacles de la santé de la reproduction sont liés aux inégalités de genre. Les femmes, indique-t-elle, sont souvent privées de pouvoir de décision, ne serait-ce que pour aller se soigner ou faire le planning familial. « Les barrières de communication dans un couple, sont des aspects qui jouent sur la santé de la reproduction…la décision doit être collégiale. », dira Dr Lala.  

Le Genre en tant qu’élément transversal de développement, doit être pris en compte dans tous les secteurs, afin de contribuer à la qualité de vie de population. C’est pourquoi en 2011, le Mali s’est doté d’une Politique Nationale Genre (PNG) qui est la matérialisation des engagements à tous les niveaux du gouvernement du Mali en faveur de la construction d’un ‘’Etat de droit dans lequel l’égalité entre les femmes et les hommes constitue une valeur fondamentale telle qu’inscrite dans la Constitution du pays du 25 février 1992.

A l’époque, il avait été instruit à toutes les structures de développer leurs propre politiques genre, afin de prendre en compte les aspects de genre dans la planification des activités, « ce que nous faisons à travers la vision dont le département s’est doté par rapport à l’égalité et l’équité de genre … », ajoute la coordinatrice du projet Niche au DERSP. Selon elle, avec ce projet, le département est arrivé à un niveau de qualité qui lui permet de prétendre ou de vouloir postuler pour d’accréditation international avec le TropEd.

Ibrahima DIA, Cellule COM/FMOS

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

%d blogueurs aiment cette page :