FMOS/USTTB : Penda DJIUIBA récompensée par le Ciwara 2019 du groupe d’encadrement « Collectif Essentiel »
A la proclamation des résultats de l’Année Universitaire 2018 – 2019, la jeune Penda DJIGUIBA, Originaire de Bandiagara du groupe « Collectif Essentiel », a été première au numerus Clausus section ‘’Odontostomatologie’’, elle fut également, la première nationale en médecine. À cet effet, elle a reçu une moto Jakarta, lors de la 2ème édition de la remise de prix au meilleur étudiant, organisé par le Collectif Essentiel. C’était sous la présidence de Dr Franck Fontaine TIWA et Dr Michael TIADJUE, les responsables dudit collectif, le Mercredi 22 janvier 2020 à la faculté de médecine et d’odontostomatologie (FMOS) en présence de plusieurs étudiants.
Le Collectif Essentiel, est un groupe (d’anciens étudiants de la 4e en 6e année ainsi que des jeunes médecins), qui encadre des étudiants assujettis au Numerus Clausus à travers des cours privés. Ces cours ont eu lieu à l’école fondamentale du Point-G. Selon Franck et Michael, l’objectif majeur de ses cours privés consiste à renforcer le niveau des étudiants en 1ère année de médecine. ‘’Avec le surnombre des étudiants en première année, il n’est pas évident qu’ils soient tous en mesure de comprendre les cours dispensés par les Professeurs Principaux, bien que ces Professeurs soient des Professeurs de qualité et malgré les efforts qu’ils fournissent pour la satisfaction des étudiants. Raison pour laquelle, nous agissons pour tenter de combler le vide’’, ont-ils fait savoir. Parlant de Penda DJIGUIBA, ils se sont dits fiers du fait qu’elle soit membre de leur Collectif. Ainsi, ils ont profité de l’occasion pour exhorter les anciens à soutenir le Collectif Essentiel pour qu’il continue à soutenir les étudiants de la première année.
Penda DIJGUIBA a remercié les responsables et tous les membres du groupe « Collectif Essentiel ». Elle s’est dite heureuse, non seulement pour le précieux cadeau, mais aussi et surtout pour les connaissances acquises. Elle a également remercié ses camarades de classe tout en leur affirmant que ce cadeau ne signifie pas qu’elle est la plus forte, mais, qu’elle a seulement été chanceuse. À cet effet, elle a exhorté ses camarades à plus de courage et d’abnégation pour le reste des études médicales qui les attendent. S’adressant aux nouveaux arrivants à la FMOS/USTTB et ceux qui sont encore au lycée, désirant poursuivre les études en médecine, elle les conseille de rejoindre la grande famille du Collectif Essentiel.
Vivement la prochaine édition pour que vive l’excellence a la Faculté de Médecine et d’odontostomatologie (FMOS).
Qui est Penda Djiguiba ?
Admis avec 16,53 de moyenne au numerus clausus, Penda Djiguiba est la première au niveau de la filière Odontostomatologie et la première nationale au niveau de la faculté de médecine et d’odontostomatologie.
Âgée de 20 ans, mademoiselle Djiguiba confirme qu’elle aime bien les études. Après ses études primaires à l’école Mamadou Tolo D, de Bandiagara. Elle fera son second cycle à l’école Mamadou Tolo II, où elle obtiendra le DEF. Avant d’être orientée au lycée public de Bandiagara où elle obtiendra son Baccalauréat.
Passionnée par les études médicales, elle viendra s’inscrire à la faculté de médecine et d’odontostomatologie. Au titre de l’année universitaire 2017-2018, elle fera le numérus clausus et sera retenue avec une moyenne inférieure à 10. Sachant qu’elle devrait conquérir avec plus de trois milles (3 000) étudiants, elle décida de s’y mettre à fond. Du coup, elle s’en est sortie première avec 16,53 de moyenne, au titre de l’année universitaire 2018-2019.
Consciente qu’elle n’aurait jamais été à la hauteur de l’exploit réalisé sans le soutien de ses parents qui l’ont inscrites à l’école, de ses enseignants, de son oncle qui l’a accueilli à Bamako, de l’association des élèves et étudiants ressortissants de Bandiagara, du Collectif Essentiel…, elle a tenu à les remercier du fond du cœur. Tout en les promettant, qu’elle continuera d’aller de l’avant. Mademoiselle Djiguiba nous confie qu’elle est sincère, qu’elle déteste les mensonges et la violence.
Source: journal le Confident
Dognoume DIARRA et Drissa Kantao